mardi 26 novembre 2019

Préparer Noël: cliquer sur le site du diocèse de Paris

 Avent et temps de Noël 2019

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Dans ce dossier, vous trouverez :
- Explication : qu’est-ce que l’Avent ?
- Parole de Dieu : les quatre évangiles des quatre dimanche de l’Avent
- Activités : séance clé en main, calendrier de l’Avent, aide pour la réconciliation, activités à faire tout au long de l’Avent...

Qu’est-ce que l’Avent ?

Le peuple de Dieu a attendu plusieurs siècles pour que se réalise ce que Dieu lui avait promis : la venue d’un Sauveur pour le délivrer du péché et du malheur.
Cette attente s’est réalisée par la naissance de Jésus, Fils de Dieu, fait homme, il y a environ 2000 ans.
L’Église célèbre cette venue le jour de Noël, le 25 décembre.
Noël est précédé par un temps, celui de l’Avent, qui nous prépare et nous met dans l’attente afin de mieux accueillir celui qui vient.
Cette année, l’Avent commence le dimanche 1 décembre.
L’Avent, qui signifie ‘venue’, une période d’attente heureuse
Dieu nous donne son Fils Jésus qui vient au milieu des hommes. C’est l’Incarnation (Dieu prend chair).
« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » Jn 3, 16
Noël nous rappelle que Dieu vient à notre rencontre dans la simplicité même d’un petit enfant.
Donner, c’est une manière de dire ‘Je t’aime’, d’où la tradition d’échanger des cadeaux à Noël.
Noël hier, aujourd’hui et demain
Noël, c’était il y a environ deux mille ans, quand Jésus est né à Bethléem et a vécu sur la terre d’Israël.
Noël c’est aussi aujourd’hui avec l’avènement, la venue, du Christ à l’intime de chacun par l’écoute de la Parole de Dieu, la prière et les sacrements dont l’eucharistie et la réconciliation (confession).
Accueillir le Christ, vivre en intimité avec lui rend heureux et donne envie de partager ce bonheur. Le Christ a promis d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde (Mt 28,20).
Noël, c’est encore l’attente de la venue du Christ dans sa gloire ainsi qu’Il l’a annoncé (Mt 25, 31- Lc 21, 27). A Noël, comme à chaque messe, l’Eglise prie pour hâter son retour en lui disant ‘Viens, Seigneur’ (1co 16,22 – Ap 22, 17-20).
Noël célèbre cette triple référence au temps que l’on retrouve dans toute liturgie.
Avec toute l’Eglise, faisons de cette attente un temps d’espérance et de joie, un temps qui nous appelle à rester éveillé à l’écoute de la Parole de Dieu pour accueillir l’amour et la miséricorde de Celui qui vient, Jésus, qui nous invite à aimer comme lui.
Avec Isaïe nous pouvons dire :
‘Et ce jour-là, on dira : « Voici votre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »Is 25, 9
Le temps de Noël en quelques dates !
Calendrier des fêtes pour le temps de Noël
Noël : mercredi 25 décembre 2019
La Sainte Famille : dimanche 29 décembre 2019
Sainte Marie, Mère de Dieu : mercredi 1er janvier 2020
Epiphanie : dimanche 5 janvier 2019
Baptême du Seigneur (1ère semaine du temps ordinaire) : dimanche 12 janvier 2020

La Parole de Dieu

Pour les 4 dimanches de l’Avent, l’Eglise propose des textes bibliques dont les thèmes nous aident à cheminer vers Noël pour accueillir avec joie Jésus, l’Emmanuel, qui veut dire : Dieu avec nous.
Retrouvez un extrait de l’Evangile, une proposition de prière et d’activité pour chaque dimanche.
- 1er dimanche : Veillez pour être prêts (Mt 24, 37-44)
- 2ème dimanche : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche » (Mt 3, 1-12)
- 3ème dimanche : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » (Mt 11, 2-11)
- 4ème dimanche : Jésus naîtra de Marie, accordée en mariage à Joseph, fils de David (Mt 1, 18-24)

Acccueillir ses enfants et puis ceux des autres.



Familles aux bras ouverts
 Christine Ponsard

Nous avons tous pu lire dans « Famille Chrétienne » les propos bouleversants du Père Chéreau, responsable du patronage de Notre-Dame du Bon Conseil qui, chaque jour, accueille des enfants délaissés. Soulignant la gravité croissante des blessures et des risques qui guettent ces enfants, le Père affirmait : « On fait des grandes théories sur la délinquance mais il n'y a qu'une solution : s'occuper des enfants.(…) Les familles chrétiennes ont un rôle à jouer dans tout cela. On n'imagine pas le bien que peut faire une famille vraiment chrétienne quand elle est accueillante. » (1) 

- Aucune famille chrétienne ne peut rester sourde à cet appel. Ce n'est pas une option, c'est une obligation. Quand Jésus dit : « J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire. » (Matthieu 25, 35), il ne parle pas seulement des nourritures terrestres. Car si l'homme a besoin de se nourrir et de se désaltérer, il a encore plus besoin d'aimer et d'être aimé. Aucune famille ne peut se dire vraiment chrétienne si elle n'est pas attentive à cette faim qui tenaille tant d'enfants. « Celui qui dit : j'aime Dieu et qui n'aime pas son frère est un menteur. » 

- Accueillir et aimer les enfants « des autres » suppose que nous commencions par être attentifs à nos propres enfants. Évidence ? Pas si sûr ! Car l'engagement au service des autres peut cacher une tentation : celle de fuir ses responsabilités de parents… sans se l'avouer, bien sûr. Combien de mères de famille, par exemple, qui ont volontairement renoncé à une carrière professionnelle pour élever leurs enfants, sont constamment absentes de chez elles parce qu'elles sont accaparées par des œuvres caritatives et du bénévolat en tout genre ! Les intéressées objecteront que le but qu'elles poursuivent et les mobiles qui les animent ne sont pas du tout les mêmes que si elles se consacraient à une carrière professionnelle. C'est vrai… et c'est faux. Car pour les enfants, où est la différence ? Être livré à soi-même, ne voir ses parents qu'en coup de vent, les sentir toujours entre deux réunions ou deux coups de téléphone, passer plus de soirées avec la baby-sitter qu'avec eux, est toujours (et fort justement) mal vécu par les enfants… que ce soit pour des impératifs professionnels ou pour « la bonne cause ».

- Dieu ne nous demande jamais deux choses contradictoires : autrement dit, s'Il veut que nous aimions à la fois nos enfants et les autres, c'est qu'Il nous a donné un cœur assez grand et assez inventif pour concilier les deux. En effet, bien comprise, l'ouverture aux enfants extérieurs à la famille, loin de nuire à nos propres enfants, les aide à grandir dans l'amour. « Bien comprise », c'est-à-dire comprise comme une affaire de famille. Les enfants qui souffrent de carences familiales ont besoin, avant tout, de goûter ce que veut dire «vivre heureux en famille» : il y a des choses que des adultes seuls ne pourront pas leur apporter et qu'ils trouveront seulement au sein d'une famille, avec tout ce que cela représente d'échanges et de communion. Même si tel ou tel jeune est amené à la maison plus particulièrement par l'un de nos enfants, il n'en reste pas moins que c'est toute la famille qui est concernée : celui que nous accueillons doit sentir qu'il a sa place non seulement en tant qu'ami d'un des nôtres mais pour lui-même, parce qu'il est une personne unique et irremplaçable. 

- Être une famille aux bras ouverts n'est pas une question de savoir-faire ni d'expérience. C'est une question d'amour. Il suffit d'ouvrir sa porte et de s'en remettre au Seigneur. Comme le disait le Père Chéreau : « Pas besoin de faire des choses extraordinaires, il suffit d'être simplement soi-même. » Le plus important est d'aimer chacun tel qu'il est. Cela dit, il faut aussi savoir demander conseil car l'accueil de certains jeunes peut parfois poser des problèmes réellement difficiles. Il faut rester constamment attentifs à nos propres enfants : il ne s'agit pas de les surprotéger ou de ménager un confortable égoïsme, mais seulement de continuer à leur donner l'amour concret dont ils ont besoin. Il faut accepter les avis de ceux qui nous aident à accepter nos limites. Limites qui se résument en une seule : quel que soit l'amour que nous portons aux enfants « des autres », ils ne sont pas « nos » enfants. Nous ne remplacerons jamais leurs parents et tout ce que nous leur apportons doit les conduire, non à renier leur père et leur mère, mais à s'engager sur le chemin du pardon et de l'amour confiant.
Christine Ponsard
(1) Les orphelins de 16h30 : L'apostolat du Père Chéreau. Famille Chrétienne n°823, 21 octobre 1993, p.20 et 21.

dimanche 24 novembre 2019

Idée de cadeau de Noël


Voici un lien pour parcourir des extraits d'un nouveau livre, une Bible illustrée pour grands et petits...une bonne idée pour Noël !
Ouvrage paru aux éditions Téqui...et que vous trouverez sur internet et dans toutes les bonnes librairies.

Libérer du temps hors écrans...


Solutions pour parents,
à l’ère du numérique
SerenWays - Solutions pour une vie sereine

Libérer du temps hors écrans, c’est parfois la naissance d’une vocation !

Maman, Papa, je sais dessiner... une Nintendo Game Boy !

Le hasard fait bien les choses !
Il y a près de deux ans, j’ai eu la chance de faire une rencontre des plus intéressantes.
J’étais dans un TGV vers Paris, pour participer à une réunion importante dans le cadre de notre grande mobilisation pour interdire l’usage des smartphones à l’école.
Assis à côté de moi, un jeune homme visiblement talentueux. Intrigué par l’habileté avec laquelle mon voisin enchaînait ses coups de “crayon” sur tablette graphique, j’ai engagé la conversation. Puis il m’a montré quelques croquis, dont j’ai beaucoup aimé le style.

Très vite, nos discussions ont tourné autour… des écrans !
Depuis ce temps-là, Louis n’est autre que l’illustrateur de mes lettres diffusées par e-mail. Vous aurez remarqué sa signature “Bouxom”, son nom de famille, en bas à droite des dessins.
Eh oui ! Avec talent et humour, ses illustrations colorées apportent un peu de vie aux infos, alertes et conseils que je vous envoie.

Une vie inspirante

Le parcours de Louis Bouxom, désormais architecte, est étonnant. Il donne raison aux règles parfois strictes de certains parents. De quoi s’inspirer ou déculpabiliser.
Sa relation délicate avec les écrans durant son enfance et son adolescence a eu un fort impact sur ses aptitudes, ses passions et son avenir professionnel.
Mais le mieux est que je vous laisse découvrir son témoignage. J’ai juste ajouté quelques sous-titres.


TÉMOIGNAGE DE LOUIS BOUXOM

Pas de télé ?

Je n’ai jamais eu, je n’ai pas et n’aurai probablement jamais de télé.
Petit, quand j’invitais des amis à la maison, j’avais droit aux inévitables : « Et elle est où ta télé ? », « Mais alors, tu fais quoi de tes week-ends ? »
Mes parents ont toujours refusé d’installer la télévision à la maison, et pour être franc, aucun de nous, les enfants, ne la réclamait.
Nous avions tout de même un lecteur de cassettes VHS branché à un vieux poste aux coins ronds et au verre aussi bombé qu’un bocal à poissons rouges. L’appareil était enfoncé dans une sombre armoire, ce qui rendait les séances Disney assez inconfortables.

Cinéma à la maison

Plus tard, mon père installa un vidéoprojecteur. Le futur débarquait d’un coup chez nous !
Nous pouvions alors regarder les classiques sur le grand écran déroulant dans le séjour. Je pense que cela a profondément impacté mon rapport au cinéma.
Un film n’était pas un programme qu’on pouvait zapper. C’était un événement. Et pour cause, cela nécessitait une vraie logistique : choisir le film (à cinq dans la famille, c’est pas évident...), installer les fauteuils, descendre l’écran, mettre en place le vidéoprojecteur, faire la mise au point, installer la sono, faire le noir, et enfin, profiter.
Avec un tel cérémonial, un film se méritait. Et je pense que cette chance, cette fierté même, d’avoir notre propre cinéma à la maison, compensait l’absence de télé.

Machines à crétins ?

Quand on parle d’écrans, on ne parle pas que de la télé. Bien au contraire ! La télévision, c’est à mon avis l’écran le moins indispensable aujourd’hui aux yeux de tous !
Aujourd’hui, presque n’importe quel objet connecté remplace la télé.
Ayant grandi dans les années 90, mes parents n’ont pas échappé à l’inévitable demande : « Maman, je veux m’acheter une Gameboy ». Le « maman » est important. Je n’aurais JAMAIS osé le demander à mon père.
Car je connaissais parfaitement son opinion vis-à-vis des « machines à crétins ». Toute demande était vouée à l’échec, avec un sermon en prime. Je me tournais donc vers ma compréhensive maman qui me retournait un « NON » tout aussi catégorique.
Dépité, je prenais mon mal en patience et retentais le coup plusieurs mois plus tard, à la faveur d’un bon bulletin. La réponse restait la même, malgré toutes mes tentatives de culpabilisation. Du coup, pas de Gameboy, pas de Playstation, pas de Nintendo…

À la place, des Legos, des figurines, des crayons, des feuilles et du temps pour s’ennuyer.
- Maman, je m’ennuie !
- C’est bien ! C’est important de s’ennuyer !
Heureusement, avec de quoi dessiner sous la main, je ne m’ennuyais jamais bien longtemps.

Nouveauté et créativité

Les écrans ont un immense avantage : ils apportent sans cesse de la nouveauté. Un nouveau podcast, un nouvel épisode, un nouveau jeu. Aucun effort à fournir, la nouveauté nous tombe tout cuit dans le bec.
Les Legos, et c’est là leur « défaut », ne se construisent pas tout seuls. La feuille reste blanche si l’on ne fait pas l’effort de la remplir.
Comme tout enfant, j’avais sans cesse besoin de nouveauté, mais aucune nouveauté ne me tombait dessus.
Quand j’avais terminé de lire une BD, aucun algorithme ne me conseillait une autre BD à lire. Je connaissais toutes les BD de la maison, et la « nouveauté » ne pouvait être espérée qu’à Noël ou à un anniversaire. Bien insuffisant…
Alors la magie a opéré. S’il n’y a personne pour m’apporter la nouveauté, je la créerai moi-même !
Ainsi est apparu mon goût pour le dessin.

J’avais trouvé « Charlie » dans tous mes albums ? Je dessinerai mes propres albums ! (véridique, ma mère garde jalousement 3 tomes « Où est Charlie » entièrement dessinés à la main).

Le trait s’affirme...

Première expérience au stylo bic. Bien plus précis que le feutre, bien plus lisible que le crayon. Mais attention, pas de gomme possible ! Je ne compte plus les pages rageusement déchirées à cause d’un trait raté en fin de dessin…
Puis le trait est devenu plus assuré, plus précis. La technique a remplacé la gomme.
Les copies d’Uderzo deviennent de plus en plus fidèles ; les Schtroumpfs, plus vrais que nature. Et je ne me contentais pas de recopier. Il me fallait leur inventer de nouvelles histoires.

Je n’avais pas eu ma « dose » de Mario en sortant de chez un copain ? Pas de souci, je redessinais le plombier moustachu dans un monde que je lui créais.

Dessinateur, ingénieur, architecte...

Pas assez de Jedi dans Starwars à mon goût ?
Tac ! En voilà un tout neuf avec un double sabre laser comme Dark Maul, mais vert. Et puis tiens, je vais dessiner un plan de son vaisseau amiral avec toutes les pièces, de la cabine du capitaine à la réserve de carburant, en passant par le cinéma du personnel et les cuisines.
Ah oui mais mince… Comment ravitailler les cuisines ? Hop, voilà un monte-charge. D’ailleurs, comment ça se dessine un monte-charge ? Y a une poulie là-haut ? Un piston en bas ? « Papa ! Comment ça marche un monte-charge ? »
J’ai toujours pensé que si tous les objets disparaissaient, on demanderait à un dessinateur de tout reconstruire. Car un objet, si on sait le dessiner, on sait comment il marche.
Si je suis devenu architecte, ma passion pour le dessin n’y est pas étrangère !

De la chance ou des efforts ?

J’entends souvent cette phrase : « Oh t’as de la chance de savoir dessiner ! ».
Mais ça ne m’est pas tombé dessus…
Chaque trait que je pose aujourd’hui correspond à des tonnes de feuilles jetées en boule suite à un nez raté, un œil droit différent du gauche, un lion ressemblant à une table basse…
Et, quelquefois, un déclic : « Si quand on sourit, les joues remontent, elles font un peu plisser les yeux, du coup, si je corrige un peu les yeux de mon personnage, le sourire sera plus crédible ! Oui, ça marche ! Et c’est la première fois que je le remarque, mais Gotlib fait sourire ses personnages comme ça aussi ! »

Moins d’écrans, plus de talents

Je ne le cacherai pas, l’interdiction des écrans m’a apporté énormément de frustration quand j’étais plus jeune. Je squattais chez les potes à la moindre occasion pour espérer profiter moi aussi d’une autorité parentale moins stricte.
Je rentrais la tête pleine d’images, et avec un manque à combler. La création prenait alors le pas sur la consommation. Et ainsi s’est installée la passion du dessin.
Ce qui d’extérieur dégage un sentiment de facilité chez les dessinateurs cache tout simplement de la pratique.

Et cette pratique demande du temps. Du temps que je n’ai pas passé devant les écrans.

Hâte de me faire détester

Mes parents me le répétaient chaque fois : « Un jour, tu nous remercieras ! »
J’étais trop fier pour le reconnaître, mais je savais au fond de moi qu’ils avaient raison.
Je me livrais à tous les chantages affectifs possibles, mais les parents ne sont pas bêtes, ils savent bien qu’on ne les déteste pas longtemps.
Et je compte bien m’en inspirer pour mes futurs enfants. Hâte de me faire détester moi aussi !
Louis Bouxom
Dessinateur & Architecte