mercredi 3 mai 2017

Avant le 2nd tour de la présidentielle... un sujet moins conflictuel, même si il a son importance!

La question magique qui stoppe net le caprice d’un enfant


Pixabay

Fabiana Santos, Portugaise et mère de deux enfants, a expérimenté une méthode d'une efficacité avérée pour mettre fin, sans délai, aux colères enfantines et ramener la paix dans la famille. Explications.

« Je n’ai pas lu tous les livres de psychologie infantile et je n’ai pas non plus suivi toutes les formations pour apprendre à éviter les colères des enfants. Pourtant, forte d’une expérience personnelle avec ma fille de 5 ans, je souhaite vous faire part d’une méthode que j’ai récemment découverte. Elle pourrait vous servir grandement quand vos enfants semblent éprouver un malin plaisir à faire un drame pour n’importe quelle raison.
Les faits, tout d’abord. Quand ma fille a commencé à aller à la crèche, elle est devenue très angoissée. Haute comme trois pommes, elle nous menaçait néanmoins de ne rien nous raconter sur ce qui se passait à la garderie. Son comportement, à la maison, est devenu incontrôlable. Toutes les occasions étaient bonnes pour faire une scène, même dans les moments les plus anodins.
La crèche nous a alors encouragé à solliciter l’assistance d’un psychologue infantile, pour quelques séances. Il était important qu’Alice puisse s’épancher afin d’apaiser la situation. Nous avons donc pris rendez-vous et la personnes qui nous a reçus, Sally Neuberger, nous a fourni un conseil aussi simple qu’excellent.
La psychologue nous a expliqué qu’il fallait faire en sorte que l’enfant se sente respecté, en accordant de la valeur à ce qu’il pouvait ressentir. En effet, à partir de l’âge de 5 ans, l’enfant a besoin d’être écouté pendant ses crises, quel qu’en soit le motif, et il a besoin de réfléchir, de trouver la réponse à ce qui lui arrive.
L’inclure dans la résolution du problème, accorder de l’attention à ses préoccupations, constituent les éléments clés pour désamorcer la situation.
Ainsi, concrètement, lors d’un accès de colère – parce que c’est l’heure du coucher, parce qu’il ne veut pas aller faire ses devoirs… – quel que soit le motif, il faut poser la question suivante à l’enfant, en le regardant dans les yeux et d’une voix apaisée : « Est-ce que c’est un grand, un moyen ou un petit problème ? »
L’effet est littéralement magique. Chaque fois que je lui pose cette question, ma fille me répond. En sondant son ressenti, elle parvient à trouver une solution au problème.
Un petit problème sera facilement résolu. Le problème moyen ne sera probablement pas résolu dans l’immédiat : l’enfant comprendra que, certaines choses, demandent des efforts particuliers et du temps. Si un problème est grave – les choses graves pour un enfant ne doivent pas être dédaignées ou survolées par les adultes – cela demandera sûrement un échange approfondi et une attention plus aiguë afin que l’enfant puisse comprendre qu’il y a des choses qui ne peuvent être exactement comme on les souhaite.
Je pourrais citer de nombreux exemples pour vous montrer de quelle manière j’applique cette méthode. Je me contenterais d’un cas récent : juste au moment de se préparer pour aller à l’école. Ma fille me fait souvent des scènes pour choisir sa tenue. Elle veut porter son pantalon préféré, alors qu’il est à la machine. Elle fond en larmes et je reste ferme : « Alice, est-ce qu’il s’agit d’un problème grand, moyen ou petit ? » Toute penaude, elle me regarde et chuchote : « Petit ». Je peux donc alors lui expliquer en quoi ce problème était effectivement petit, et donc facile à régler.
Je lui demande quelle solution nous pouvons trouver à ce petit souci (il est important de lui laisser le temps pour qu’elle réfléchisse et trouve une réponse). Elle me répond : « En choisissant un autre pantalon ». J’ajoute : « Et n’aurais-tu pas d’autres pantalons à choisir? ». Elle me sourit et part chercher un autre pantalon.
Fabiana Santos est journaliste et la maman de Felipe, 11 ans, et d’Alice, 5 ans. Ils vivent à Washington DC. Les réponses aux « petits problèmes«  sont désormais courantes, maintenant, Alice parvient même à rire de ses propres caprices. Elle est parvenue, à quelques reprises, à reconnaître sincèrement : "Maman, je crois que ceci n’est même pas un problème".
Elle contribue régulièrement au blog TSMMSi vous souhaitez découvrir ses contributions, en portugais : Tudo sobre minha mae

mercredi 12 avril 2017

Mère de famille : un diplôme hautement qualifié !





Le travail d’équipe, l’accompagnement du changement, la négociation, la prise de décision… Les mères de famille sont rompues aux techniques du management. Alors, "Maman", une chef d'entreprise comme une autre? Oui ! La preuve en 6 points.

« Les écoles de commerces peuvent enseigner des compétences professionnelles, elles ne peuvent rivaliser avec l’expérience des Mères, acquise dans un environnement familial. » C’est le message clair que Jaime Noguera Tejedor, consultant et coach espagnol, transmet dans son livre dont le titre pourrait être traduit par : Soyez simplement humble. Un guide avec 22 suggestions pour le monde du travail et les interactions sociales. Et c’est bien vrai : la famille est la meilleure des écoles. Et quiconque dirige une famille décroche quotidiennement un nouveau diplôme. Comme le dit Tejedor,  » à la maison, vous est offerte l’expérience digne d’un master.  » Voici ce que l’on y apprend.

1. Diriger une équipe

« Qui peut s’imaginer qu’une famille, composée de plusieurs enfants, ne connaisse pas le travail d’équipe ?  » demande Jaime Noguera Tejedor. « Nous devons identifier les forces de chaque membre, pour qu’il exécute les tâches pour lesquelles il est le plus doué. » Et qui d’autre qu’une mère sait précisément à qui confier la responsabilité de telle ou telle tâche ménagère ? Les mamans sont de grands manageurs ! Avec douceur et précision, elles savent mieux que quiconque qui peut, au mieux, chez elles, faire chaque tâche pour que l’entreprise familiale fonctionne. Cela ne fait aucun doute : c’est bien vous, mères de famille, qui dirigez cette équipe d’une main de maître. Vous avez commencé votre cursus pour devenir un excellent coach familial le jour où vous avez vu, pour la première fois, votre premier-né.

2. Communiquer et fixer des objectifs

« Est-il possible d’obtenir d’une équipe, du travail de qualité sans échanger ?  » Parler, communiquer, s’exprimer, c’est l’un des secrets de la réussite d’une famille et d’une entreprise. Que ce soit en tête-à-tête ou en groupe, la santé d’une famille, comme celle d’une carrière professionnelle, se retrouve renforcée quand la communication se voit donnée une place centrale.

Vous êtes, en tant que mères, celles qui savent le mieux comment amorcer ces importantes discussions familiales. Celles qui se tiennent au chevet d’une fille quand elle a du chagrin, pour parler. Celles qui, à table, lancent le sujet de conversation qui permettra au reste de la famille de profiter d’un moment d’échange en groupe.

3. Prendre des décisions

« Si une famille n’évolue pas, elle ne gagne pas en maturité. Celui qui n’avance pas régresse. Il se retrouve coincé dans le passé. N’envisager les choses que de votre point de vue vous prive de nouvelles perspectives. C’est pourquoi il est nécessaire de constamment s’adapter aux nouvelles circonstances, sans perdre de vue les essentiels : ses valeurs et sa culture. »

Les mères sont des femmes qui prennent des décisions. Ce sont des cadres exécutifs aux larges horizons ! Elles savent différencier les projets bénéfiques pour la famille de ceux qui sont impossibles à accomplir. Les mères posent sur le monde un regard réaliste, à travers le prisme des circonstances familiales, et elles ne cessent jamais d’innover, de créer et de grandir. Elles n’ont en général peur ni du changement ni d’un investissement. Elles savent qu’elles disposent du meilleur capital qui existe,  le capital humain. Les mères de famille en sont  le meilleur investissement.

4. Négocier

« Tout le monde le comprendra. Dressez la liste de tout ce qui est sujet à négociation chez vous (ou pour faire plus court, tout ce qui ne l’est pas). Personne d’autre que les mamans ne sait aussi bien comment gérer un conflit d’intérêts avec ses « partenaires commerciaux » de tout âge, c’est-à-dire les enfants.  » Les mères de famille savent exactement comment et à quelle occasion leur donner des douceurs, décider de l’heure à laquelle ils doivent être rentrés à la maison et distribuer les dépenses de manière à satisfaire les intérêts de tous les membres de leur famille, qu’elles dirigent avec leur mari.

Cependant, personne ne peut le nier, il y a tout de même une chose inexplicable : pourquoi les mères ne gardent elles jamais rien pour elles ? Pourquoi sont elles toujours les dernières à en profiter ? Pourquoi, quand il s’agit de partager les gains, ne prennent-elles  jamais leur part ?

5. Déléguer

“Tu es le plus jeune de ta famille, n’est-ce pas ? Ça se voit : tu es en avance pour ton âge.” C’est une remarque courante dans les familles nombreuses et c’est normal : les cadets apprennent grâce aux aînés. Dans le monde du travail, ça s’appelle déléguer. Montrez aux aînés, et vous avez déjà fait le plus gros : ils se chargeront à leur tour d’enseigner aux plus jeunes. Ce genre de formation par transmission fonctionne bien. Ce n’est pas, bien sûr,  un moyen de fuir ses obligations, mais plutôt de déléguer pour que le processus d’apprentissage circule d’une personne à l’autre… Se sentir “mentor” est motivant. Et qui est le meilleur enseignant, coach et consultant de la famille ? Les mères, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Ce sont elles qui apprennent comment faire les lacets des fameuses baskets à crampons  avec lesquelles leur fils était convaincu qu’il marquerait plus de buts. Elles qui montrent à leur fille adolescente qu’étudier avec sérieux portera ses fruits. Elles encore qui, aujourd’hui, continuent à répondre, inlassablement et avec amour, au téléphone quand leur fille, nouvellement mariée, appelle pour demander une recette ou de l’aide pour ses enfants. Vraiment, en tant que professeur émérite, les mères remportent toutes les médailles possibles.

6. Ne jamais licencier

« La maison est le seul endroit où il n’y aura jamais de plan de licenciement. Profitez-en ! » En effet, la porte d’une mère est toujours ouverte. On sait, de la Vierge Marie, que son cœur est toujours prêt et les mères s’efforcent de lui ressembler, elle qui a su, un jour, dire « oui  » au Seigneur. Les mères de famille font confiance, et cela fait d’elles de bonnes épouses, d’excellentes mères et des femmes magnifiques. Qui peuvent être fières d’être à la tête de la plus belle des entreprises : leur famille!

 Aleteia,Sofia Gonzalo | 10 avril 2017

lundi 10 avril 2017

Une triple éducation à donner : un bon sujet pour nos Chantiers Education!


Pie XII, allocution aux mères de familles

Étudiez l’enfant dans son jeune âge. Si vous le connaissez bien, vous l’éduquerez bien : vous ne prendrez pas sa nature à rebours, de travers ; vous saurez le comprendre, ne pas céder mal à propos.

Éduquez l’intelligence de vos enfants. Ne leur donnez pas des idées fausses ni de fausses raisons des choses ; ne répondez pas à leurs questions, quelles qu’elles soient, avec des badinages ou avec des affirmations menteuses, auxquelles leur esprit se rend rarement ; mais profitez de ces interrogations pour diriger et soutenir, avec patience et amour, leur esprit qui ne désire pas autre chose que s’ouvrir à la possession de la vérité et apprendre à la conquérir avec la marche encore naïve du premier raisonnement et de la réflexion à leurs débuts. Qui saura jamais dire tout ce que tant de magnifiques intelligences humaines doivent à ces lointaines et confiantes questions et réponses de l’enfance, échangées au foyer domestique ?
Éduquez leur caractère : atténuez-en ou corrigez-en les défauts. Faites grandir, cultivez les bonnes qualités, et rattachez-les à cette fermeté qui prélude à la solidité des résolutions dans le cours de la vie. En grandissant, les enfants qui sentent une volonté paternelle et maternelle bonne, dédaigneuse de violence et de colère, constante et forte, exempte de faiblesse et d’incohérences, apprendront de bonne heure à voir en elle l’interprète d’une volonté plus haute, celle de Dieu, et de cette façon, inscriront et enracineront dans leur âme ces premières puissances habituelles morales qui forment et soutiennent un caractère, prompt à se dominer dans les incommodités et les contrariétés les plus diverses, intrépide à ne reculer ni devant la lutte, ni en face du sacrifice, pénétré d’un profond sentiment du devoir chrétien.
Éduquez leur cœur. Quels destins, quelles dépravations, quels périls préparent trop souvent, dans le cœur des enfants qui grandissent, les admirations béates et les louanges, les sollicitudes imprudentes, les fades condescendances de parents aveuglés par un amour mal compris, qui habituent ces petits cœurs volages à voir toute chose se mouvoir et graviter autour d’eux, se soumettre à leurs volontés et à leurs caprices, et greffer ainsi en eux la racine d’un égoïsme effréné, dont les parents eux-mêmes seront plus tard les premières victimes !

Que de profondes et puissantes capacités d’affection, de bonté et de dévouement, ou d’obéissance, dorment dans le cœur du petit enfant ! Vous, ô mères, vous les éveillerez, les cultiverez, les dirigerez, les élèverez vers ceux qui doivent les sanctifier, vers Jésus, vers Marie.

ALLONS VOTER – Un collectif se mobilise contre l’abstention chez les expatriés

Qu’est-ce qui empêche les Français résidant à l’étranger d’aller voter massivement ? Peut-être un manque d’information ? Dans l’espoir de susciter un réflexe civique, un collectif d’une trentaine de jeunes Français expatriés bénévoles a mis en place en un temps record la plateforme "Allons voter" pour décider leurs concitoyens à mettre un bulletin dans l’urne. 
"L'adulte ne croit pas au père Noël. Il vote."
 La citation de Pierre Desproges est largement mise en avant sur le site Allonsvoter.org. A l’origine de l’initiative, c’est bien la forte abstention qui touche traditionnellement les Français de l’étranger. « La participation était de 42% pour la Présidentielle de 2012, contre 80% en France. On s’est demandé comment faire pour aider les expatriés à voter », explique Claire Foulquier-Gazagnes.

A partir d’échanges sur la plateforme collaborative slack, à propos des élections, une dynamique s’est mise en route : « Une trentaine de personnes environ a souhaité agir. On a en commun d’avoir entre 25 et 35 ans, de vivre à l’étranger et d’être tous en en lien avec l’écosystème numérique, dans des startups ou de grands acteurs comme Google ou Ubisoft. Plusieurs personnes ne savaient pas comment voter. On a décidé de monter un site d’information. Comme nous sommes des geeks, on a eu une approche pragmatique, on voulait une interface simple, avec une expérience utilisateur fluide. Chacun a participé selon ses compétences. Ce sont deux femmes qui ont codé. On a fait un gros travail sur les données, pour recenser tous les bureaux de votes, les horaires des consulats…  L’initiative est accueillie avec bienveillance du côté du ministère des Affaires étrangères et du développement international. « Il n’y avait pas de base ouverte recensant tous les consulats par exemple, ou les horaires pendant lesquels il est possible de venir faire une procuration. Nous avons dû jongler entre les différents sites administratifs pour agréger toutes les informations utiles. Notre travail pourra être reversé sur Data.gouv.fr. ».
Une belle histoire
Au bout de deux ou trois semaines de développement, le site est donc opérationnel, et progressivement touche de plus en plus d’expatriés. « Les démarches à effectuer sont clarifiées et de nombreux utilisateurs nous disent avoir compris. Le vote est parfois empêché par des contraintes matérielles, on propose des solutions ». Des événements voient le jour en Europe ou en Amérique du Nord principalement, dans les consulats, où des volontaires se mobilisent pour informer et sensibiliser aux procurations. Des partenariats se mettent aussi en place avec des boulangeries sur le thème « un croissant, une procu ».  « Si l’on en croit la localisation de nos relais sur les réseaux sociaux, on pense avoir déjà atteint environ 100.000 Français de l’étranger » s’enthousiasme Claire Foulquier-Gazagnes. Le site doit encore être plus précis : « on fait beaucoup d’efforts pour parvenir à recenser toutes les tournées consulaires à venir pour recueillir les procurations. »

Y a-t-il une volonté politique derrière ce site ? « Aucunement, répond Claire. Dès le départ dans le groupe, il y avait de nombreuses opinions différentes. Le point clé, c’était de faire un effort civique. C’est juste une belle histoire, avec des jeunes gens autour du monde qui souhaitent apporter leur petite pierre à l’édifice. »
MPP (www.lepetitjournal.com) jeudi 6 avril 201

mardi 28 mars 2017

Info-Pratique élections


Vous trouverez ici la liste des bureaux de vote ouverts aux Français de l'étranger, pays par pays.
En espérant qu'il y en aura un pas trop loin de chez vous, pour qu'au moins matériellement le devoir électoral ne vous soit pas trop pénible!

Revoilà le Printemps!



Que vous soyez loin ou très loin de la France, dans l'hémisphère Nord, revoilà le printemps! Ce petit poème pour fêter sa venue... avec une pensée pour ceux d'entre nous qui voient arriver l'automne dans le Sud 😟!


Printemps


Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.
(Victor Hugo, Toute la lyre)

mercredi 8 mars 2017

Connais-toi toi-même!



Connaissez-vous tous les terrains d’action des Associations Familiales Catholiques ? Aleteia en propose ici une bonne synthèse.

On connaît surtout les Associations familiales catholiques (AFC) pour leurs combats menés pour défendre la famille et le mariage, tels que la Manif pour tous (en 2012-2013). Présentes sur tout le territoire français, elles représentent 30 000 familles adhérentes, et agissent aussi au niveau local dans plus de 300 AFC réparties partout dans le pays, 
plus une qui représente les Français de l'étranger! À ce titre, beaucoup auront entendu parler d’elles à travers les bourses aux vêtements qu’elles organisent régulièrement, leurs halte-garderie et surtout par leurs fameux Chantiers-Éducation visant à encourager les parents dans leur mission de premiers et principaux éducateurs. Se donnant pour mission la protection et la valorisation de la famille tout en suivant la doctrine sociale de l’Église, le champ d’action des AFC est en fait très large ; action politique, santé, ou encore consommation, petit tour d’horizon.

Les AFC, une association de consommateurs
Les AFC, qui sont agréées association de défense des consommateurs, mènent depuis vingt ans d’importantes actions auprès des professionnels en matière de copropriété, de certification de qualité des services, d’énergie, de publicité ou d’internet. Leurs Antennes consommation locales œuvrent à la résolution des litiges rencontrés par les familles, en agissant de manière concertée.

Les AFC participent à la vie des établissements de santé
Les AFC sont également agréées au titre de la représentation des usagers dans les établissements de santé, ce qui leur permet de participer à la vie de ces établissements (hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, etc.). Leurs bénévoles veillent ainsi aux rapports entre le milieu hospitalier et les patients, et leur famille.
Dans les hôpitaux, par exemple, des bénévoles dits « représentants des usagers » veillent à ce que chacun soit respecté et que toutes les procédures soient mises en place pour donner les meilleurs soins aux patients.

Les AFC s’engagent dans le milieu carcéral
Dans les prisons, certaines AFC apportent un soutien moral et matériel aux détenus ainsi qu’à leurs familles durant la période de détention. Les bénévoles visiteurs de prison apportent un soutien moral primordial et constituent un lien essentiel avec la vie extérieure à la prison.
À Lorient, par exemple, 40 bénévoles se relaient les jours de parloir pour assurer une présence aux familles et amis de détenus.

Les AFC agissent aussi en politique
Les AFC cherchent à peser sur la définition des politiques publiques nationales concernant la famille : rencontres au sein des ministères, auditions au Sénat et à l’Assemblée nationale… Au niveau local, les associations agissent également au sein d’organismes représentatifs et de leurs élus locaux.

Les AFC mènent des opérations « coups de poing » devant la justice
Les exemples sont nombreux sans compter toutes les actions en justice menées par la Confédération nationale des AFC pour défendre les intérêts de la famille à la lumière de l’enseignement social de l’Église catholique.
En 2011, grâce aux AFC, un sex shop situé non loin d’une école, a ainsi pu être fermé. En 2013, elles ont lutté pour que la Ligne Azur, ligne téléphonique doublée d’un site Internet, destinée à l’écoute des jeunes se posant des questions sur leur identité sexuelle, soit retirée. Pour cela, elles n’ont pas hésité à porter devant le Conseil d’Etat un « recours en excès de pouvoir ». Elles ont ainsi obtenu de cette haute juridiction l’annulation de la décision du 4 janvier 2013 de Vincent Peillon, alors Ministre de l’Éducation nationale, qui invitait « à relayer avec la plus grande énergie la campagne de communication relative à la Ligne Azur ».

Législatives de Juin: pas de vote par internet pour les Français de l'étranger... Mais vous pouvez encore voter par correspondance.

Le Secrétaire d'Etat chargé des Français de l'Etranger, Matthias Fekl, vient d'annoncer ce lundi 6 mars lors de l'ouverture de la session de l'Assemblée des Français de l'Etranger réunie à Paris au Centre de Conférences Ministériel, que la possibilité de vote par internet est abandonnée pour les prochaines élections législatives à l'étranger qui se tiendront le dimanche 4 juin pour le premier tour et le dimanche 18 juin 2017 pour le second tour.
 
L'administration a en effet estimé que la sécurité du système informatique n'était pas parfaitement assurée pour mettre le vote électronique à l'abri de cyberattaques et garantir la sincérité des résultats.
Cet abandon du vote électronique est une très mauvaise nouvelle pour la représentation politique des 1,3 millions de Français de l'étranger inscrits sur les listes électorales et en particulier pour ceux qui vivent loin des bureaux de vote pour qui ce mode d'expression du suffrage évitait de longs et coûteux déplacements pour glisser un petit bulletin dans une urne. Des pétitions ont été lancées en plusieurs endroits du monde pour que ce mode de vote soit maintenu. 
 
De son côté, le Ministère des Affaires Etrangères et du Développement International vient d'annoncer des mesures prises pour compenser, bon an mal an, les effets de cet abandon en :
 - augmentant le nombre de bureaux de vote. 
 - mettant l'accent sur la collecte des procurations par l'organisation de tournées consulaires plus nombreuses.
 - et enfin, et c'est l'objet de ce message, en reportant au vendredi 31 mars 2017 la date limite pour s'inscrire au vote par correspondance sous pli fermé .
 
Pour pouvoir voter par correspondance sous pli fermé et recevoir le matériel de vote (professions de foi, bulletins) chez soi et ensuite envoyer au consulat son enveloppe de vote, il est impératif d'en faire la demande auprès de son consulat avant le 31 mars. En choisissant le vote par correspondance, vous ne vous engagez pas et vous pourrez éventuellement décider de voter autrement (à l'urne ou par procuration) plus tard si vous le désirez.
Cette demande peut être faite par l'envoi d'un courriel de la forme (bien respecter le titre du destinataire) :
 
Monsieur l'Ambassadeur (ou Consul Général, Consul, Consul Adjoint ...),
 
Compte tenu du report de la date limite précisée à l'article R 176-4 du Code électoral au 31 mars 2017, j'ai l'honneur de solliciter votre bienveillance pour pouvoir voter par correspondance postale aux deux tours de l'élection législative pour la 11 ème circonscription de l'étranger qui se tiendront respectivement les dimanche 4 et 18 juin 2017. Je ne serai en effet pas en mesure de voter d'une autre façon. Je vous saurais gré de bien vouloir me faire parvenir à l'adresse postale ci-dessous le matériel de vote en temps voulu.
 
En vous remerciant par avance,
Je vous prie d'agréer, Monsieur l'Ambassadeur (ou Consul Général, Consul, Consul Adjoint etc..), l'expression de ma haute considération,
 
Prénom, Nom, Date de naissance, Adresse pour l'envoi du matériel de vote, éventuellement NUMIC
 
Les postes diplomatiques vont très certainement diffuser l'information localement en indiquant une adresse courriel à laquelle envoyer cette demande avant le 31 mars pour ne pas encombrer les boîtes mail des chefs de poste.
 
Il est à noter que le vote par correspondance postale sous pli fermé n'est pas possible dans le cas des élections présidentielles. Pour celles-ci vous pourrez voter à l'urne ou par procuration seulement. Vous pourrez obtenir une information complète sur les élections à l'étranger en cliquant sur le site du MAEDI ici.

jeudi 2 mars 2017

Pour les "Chinois": visite de votre député...

... et pour les autres, n'hésitez pas à nous faire passer les infos d'intérêt général sur votre pays, nous les publierons volontiers!

A votre rencontre en Chine (Hong-Kong, Shanghai, Pékin) du 04 au 11 mars 2017


Message de Thierry Mariani, Député des Français de l’étranger (Asie, Océanie, Russie):

"Je serai à Hong-Kong du 04 au 06 mars où je participerai notamment, à l’invitation du Lycée français, à la soirée de Gala. Puis, je me rendrai à Shanghai du 06 au 09 et à Pékin du 09 au 11 mars, invité à participer aux évènements de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Chine (CCIFC).
Comme à mon habitude, je serai présent et disponible pour rencontrer, partager et échanger avec les Français établis au Chine qui le souhaitent.
Ce déplacement doit être l’occasion, une fois encore, de rencontrer un maximum d’entre vous, de comprendre votre expérience et ainsi continuer à être votre relais à l’Assemblée nationale.
Si certains d’entre vous souhaitent me rencontrer individuellement pour évoquer une question personnelle ou particulière, je me tiens bien sûr à votre disposition. A cet effet, je vous prie de bien vouloir m’envoyer un mail à : tmariani@assemblee-nationale.fr en indiquant vos coordonnées téléphoniques, afin de convenir d’un éventuel rendez-vous."

T

mercredi 1 mars 2017

Un sujet pas très rigolo, mais il vaut mieux le savoir...

Succession à l'étranger : pour éviter toute mauvaise surprise, le choix important de la loi successorale.

Le règlement européen UE n°650/2012 adopté le 4 juillet 2012 est entré en application en France le 17 août 2015 : il énonce, en son article 21, que la loi successorale, à défaut d'un autre choix, est la loi de la dernière résidence du défunt et ce, pour l'ensemble de ses biens dans le monde. Or les règles successorales dans le pays étranger de dernière résidence peuvent être fortement différentes de celles de la France tant dans l'administration, la liquidation ou le partage entre les différents héritiers et parfois ne prévoir aucune "réserve héréditaire", c'est à dire aucune part réservée aux enfants.

Par exemple, si Monsieur Robert Dupond, de nationalité française, décède à Moscou en laissant à ses héritiers une villa à Antibes et un immeuble au Liban, la liquidation de cet héritage sera régie par la loi russe sauf s'il a précisé de façon explicite dans son testament la loi qu'il a choisie pour la succession qui peut être celle du pays de sa nationalité, c'est à dire la loi française. Il est donc utile de le savoir et de ne pas oublier cette mention pour établir ou réécrire son testament et ainsi éviter des soucis supplémentaires aux héritiers.


vendredi 24 février 2017

Le président qu’il nous faut. Jean-Marie Andrès : «J’imagine un mélange entre Saint-Louis et Henri IV »

Le président qu’il nous faut. Jean-Marie Andrès : « J’imagine un mélange entre Saint-Louis et Henri IV »

3 questions à Jean-Marie Andrès, président de la Confédération nationale des Associations Familiales Catholiques (AFC)

Aleteia donne la parole à des responsables d'associations chrétiennes, pour connaître leur président et leur programme politique idéal.

Aleteia : Dans quelques mois aura lieu en France l’élection présidentielle. Quelles sont les mesures que le futur président devrait absolument mettre en place ?


Jean-Marie Andrès : Selon moi, il y a deux axes. Le premier découle de l’état très difficile dans lequel se trouve la France. Il y a de forts clivages entre les communautés, entre ceux que l’on appelle progressistes et les conservateurs, la droite et la gauche… Ces clivages ont bien sûr puisé leurs racines dans l’imposition du mariage pour tous à la moitié des Français. Une des grosses problématiques en France, c’est la division. Mais il y a aussi la situation économique de la France. Je pense qu’on n’en prend pas la mesure. Le futur président ne devra plus ignorer ces problèmes, comme ce fut le cas ces 30 dernières années. En France, il ne faut faire de peine à personne, donc on ne traite pas les problèmes. J’attends donc du futur président qu’il montre une détermination très forte, qu’il prenne de front les problèmes.


Alors, bien sûr, aux AFC on a des préoccupations de nature familiale, je pourrais vous en citer des dizaines. Mais, plus généralement, le problème est cette incapacité au changement. Les gouvernements sont incapables de dire aux Français qu’il va falloir faire des efforts. Le futur président doit être capable de montrer que derrière des évolutions fortes, des changements que l’on doit faire tous ensemble, il y aura un mieux vivre. Aujourd’hui, le système politique monte les Français les uns contre les autres, les parents contre les profs, les patrons contre les employés, les catholiques contre les athées… Tout est question de dialectique, et en conséquent, on a un climat insurrectionnel. De toute façon, soit on est capable de dire oui au changement, de grosses évolutions pour des fruits positifs, soit on favorise le populisme. Le futur président doit être capable de donner de la crédibilité à un avenir meilleur, alors que les Français pensent que ce n’est pas possible. Le débat politique actuel stigmatise les risques pour attirer les votes. Mais, au contraire, le président doit être un homme de synthèse. Et la politique familiale s’insère dans ce contexte. Nous avons l’habitude de dire que la première politique familiale, c’est celle du plein emploi.

Quel serait donc selon vous le président idéal, celui ou celle qui mettrait en œuvre toutes ces mesures ?

J’imagine un mélange entre Saint-Louis et Henri IV, un type avec des principes très solides, mais également un réalisme considérable. Saint-Louis, c’est quand même l’homme des maisons closes. Pour lui, la prostitution était moralement insupportable, mais pour le bien des prostituées, la maison close était un progrès. Comment est-ce qu’un homme, qui avait les principes qu’on imagine, est capable malgré tout de défendre un dossier que les plus purs d’aujourd’hui ne voudraient même pas toucher du bout du doigt ? Il faudrait un Saint-Louis qui à la fois montrerait des convictions en acier blindé, et qui serait capable de prendre les problèmes pour faire des progrès concrets. À ce titre-là, il ressemble aussi un peu à Henri IV. C’est lui qui a réussi à remettre un peu de baume au cœur des Français avec la poule au pot. Ces deux monarques ont une qualité incroyable, c’est d’être ancrés dans le réalisme et dans la vie du quotidien. Ça fait un peu Ancien Régime, mais la démocratie porte en elle un risque populiste. Comme on dépend de son électeur, on a tendance à favoriser ce qui lui ferait plaisir plutôt que ce qui lui ferait du bien.

Quels sont, selon vous, les points qui doivent retenir l’attention des chrétiens dans les programmes et débats de la prochaine élection présidentielle ?

De mon point de vue, on ne fera pas avancer la France si ça ne coûte pas à tout le monde. Les programmes faciles, les programmes « changeons tout et c’est les autres qui vont payer » sont très dangereux. Il faut être très attentif au langage de la campagne, principalement sur les changements sociétaux : les lois sur la bioéthique, la PMA, le mariage pour tous… Il faut impérativement arrêter les soi-disant progrès ou les promesses d’un retour en arrière. Alors oui, aux AFC on est contre les lois sur le divorce, les lois sur l’avortement, nous sommes très inquiets sur l’euthanasie, mais tout détricoter et retricoter en permanence, ce n’est pas possible. Il faut arrêter d’imposer, par de courtes majorités, des évolutions aussi importantes pour la société.

Propos recueillis par Margot Vignaud.


mercredi 22 février 2017

Flash spécial : reconnaissance du permis de conduire français en Chine, c'est fait !

Reçu de Francis Nizet, Conseiller Consulaire pour la Chine, la Mongolie et la Corée du Nord:

"Chères et Chers Compatriotes,

 J'ai l'honneur de vous faire savoir qu'après de très longues années de négociations et d'attente, le Premier Ministre Bernard Cazeneuve vient, à l'occasion de sa visite officielle en Chine, de signer un accord portant reconnaissance réciproque et échange des permis de conduire entre la France et la République Populaire de Chine.
 
"Tout arrive à qui sait attendre": je vous avais en effet dit toute ma confiance en l'issue heureuse de ce dossier connaissant la qualité et l'extrême compétence des diplomates qui suivaient le dossier tant à Paris, au Quai d'Orsay, qu'à l'Ambassade de France à Pékin. C'est maintenant chose faite. J'avais inlassablement interrogé les parties prenantes depuis de longues années sur le sujet (voir en pièces jointes mes courriers et questions au gouvernement).
 
Il s’agit là d’un progrès considérable pour les compatriotes établis en Chine, car en l’absence d’un tel accord, la Chine ne reconnaissant pas les permis de conduire internationaux, les Français qui souhaitaient conduire étaient jusqu’à présent contraints de passer les examens du permis de conduire chinois.
 
Cet accord entrera en vigueur dans les meilleurs délais, je ne manquerai pas de vous tenir au courant."

Vendée Globe, l'Américain Rich Wilson aux Sables d'Olonne: "nous avons tous deux pays, le nôtre et la France"!

Finish arrival of Rich Wilson (USA), skipper Great American IV, 13th of the sailing circumnavigation solo race Vendee Globe, in Les Sables d'Olonne, France, on February 21st, 2017 - Photo Olivier Blanchet / DPPI / Vendee GlobeArrivée de Rich Wilson (USA), skipper Great American IV, 13ème du Vendee Globe, aux Sables d'Olonne, France, le 21 Février 2017 - Photo Olivier Blanchet / DPPI / Vendee Glo
Richard Wilson, 66 ans, a bouclé son 2ème Vendée-Globe


Rich Wilson a touché le public par sa force mentale et par son altruisme avec son programme éducatif (le programme Sites Alive a été suivi par 700 000 jeunes à travers le Monde pendant ce Vendée Globe). Les gens sont venus en nombre pour saluer l'américain de 66 ans, dans le chenal et sur le podium. Le skipper de Great American IV s'est livré sur sa course et sa vision de la vie lors de conférence de presse:

"...quelqu’un m’a dit ‘Si vous bouclez la course, vous êtes un gagnant’. Je pense que c’est vrai. Je pourrais également citer Thomas Jefferson. Quand il était ambassadeur en France, il disait que nous avons tous deux pays, le nôtre et la France. Je crois que c’est vrai aussi..." 

"...des fois, nous sommes fatigués ou frustrés en mer. On pense que Neptune en a après nous. J’essayais de pleurer pour me sentir mieux, pour réduire toute cette pression. Mais je ne pouvais pas. J’y suis arrivé quand Lauren m’a fait parvenir une photo d’une école en Inde où on voyait des élèves avec des badges du programme de Sites Alive. C’est pour ça que j’ai fait cette aventure..."

Pour lire ou écouter l'intégralité de la conférence de presse de Rich Wilson à son arrivée aux Sables: 

Retour sur la conférence de presse de Rich Wilson - Vendée Globe

et: 
Actualités - Rich Wilson boucle le Vendée Globe pour la deuxième ...

mardi 14 février 2017

"Raccrocher les décrocheurs" des banlieues


Une expérience éducative passionnante : les écoles hors-contrat de la Fondation Espérance-Banlieues. Tout a commencé en 2012 à Montfermeil (93) où Albéric de Serrant a mis en oeuvre sa pédagogie, pour le moins "décoiffante" à l'aune des caciques de l'Education Nationale.

C'est l'expérience que Romain Potocki décrit dans ce film relayé par France2. Une heure, c'est trop long, pensez-vous? Attention : si vous cliquez, il y a de fortes chances que vous aussi vous ne puissiez plus décrocher 😊😊😊!

Un pas après l'autre 

https://www.youtube.com/watch?v=hxO9OynBri4



Communiqué de presse Gleeden


13 février 2017
Contact presse :
Aude Ducros
01 48 78 81 08
a.ducros@afc-france.org

 Gleeden : il est licite de s'affranchir de la loi !

Jeudi dernier, la Justice a débouté les AFC de son procès contre Gleeden, site "spécialisé" dans les rencontres extra-conjugales, aux motifs principaux que :

  • La violation de l'obligation de fidélité ne constituerait pas nécessairement une faute, car les époux peuvent s'en délier d'un commun accord et le comportement de l'un excuser l'infidélité de l'autre,
  • dès lors, seuls les époux pourraient se prévaloir d'un manquement à cette obligation.
  • L'infidélité n'étant pas nécessairement une faute, il ne serait pas illicite d'en faire la promotion.
En somme, l'exception fait la règle : le Tribunal donne toute force aux exceptions les plus infimes - les adultères consentis - pour balayer la règle.
Ceci est d'autant plus regrettable que ces situations ne sont, à l'évidence, pas celles qui sont visées par le site, qui joue allègrement sur le registre du secret, du mensonge, des "astuces pour ne pas se faire prendre".

Il est étrange de fonder un raisonnement sur l'adultère en se fondant sur 1% d'entre eux qui seraient consentis. Il n'est pas moins étrange de limiter au conjoint qui, par hypothèse, est dans l'ignorance de l'adultère, la possibilité de s'en plaindre et de réclamer le respect de la fidélité.

Les AFC rappellent qu'il existe pour les couples de multiples formes d'union (Pacs, union libre, mariage...). Personne n'a l'obligation de se marier. Pourquoi faire le choix du mariage pour transgresser délibérément cet engagement ? A partir du moment où deux personnes choisissent de souscrire librement au mariage, il est normal que la loi prohibe l'incitation à la violation de cet engagement.

De fait, les AFC entendent interroger la société tout entière sur cette question, qui n'est pas celle de l'infidélité, mais celle du business de l'infidélité, de la promotion de la duplicité.

Comment la justice qui, sauf exception, prononce le matin, un divorce pour faute sur ce fondement pourrait-elle, le soir, dire qu'on a le droit de le favoriser ? Comment un maire qui, tous les jours, rappelle l'article 212 du code civil aux nouveaux époux, peut tolérer qu'à la sortie de la mairie, une société privée les incite et les aide à s'en affranchir ?

Derrière la légèreté apparente du commerce de Gleeden, il y a des drames personnels et un business sur lequel chacun doit s'interroger. Les dégâts causés par l'infidélité sur la stabilité des couples, le bien-être des enfants, le lien social ne sont plus à prouver. Il n'est pas acceptable de les sacrifier à des intérêts strictement mercantiles. On ne peut se résoudre à ce que les exigences du commerce l'emportent sur la protection de la famille.

C'est pourquoi les AFC ont décidé de faire appel de ce jugement.